viernes, 9 de marzo de 2007

A Tanger
J’ai d’abord vu la ville

Semblant narguer l’Espagne
Accrochée comme un cil
Aux yeux de la montagne,

A Tanger
J’ai vu cette lumière

Qui ne faiblit jamais,
Qui jaillit de la mer
Pour inventer l’été,

A Tanger
J’ai marché dans les rues

Et ma tête était claire
Au milieu des cohues
Et des parfums amers.

A Tanger
J’ai vu le regard d’aigle

De ce peuple vaillant
Enfanté par des siècles
De mélanges et de sang.

A Tanger
J’ai goûté la tiédeur

Du tout petit matin
Dans la brume qui meurt
En perles sur les mains,

A Tanger
J’ai entendu l’appel

Qui déchire la nuit
Comme un souffle du ciel
Sur la ville endormie

A Tanger
J’ai pensé à Matisse

Burroughs et Delacroix,
Aux heures qui tarissent
Et ne reviennent pas,

A Tanger
J’ai vu ma solitude

Dans le miroir du temps
Dans l’illusion du sud
Dans les transes du vent,

A Tanger
J’ai vu le regard d’aigle

De ce peuple vaillant
Frissonnant de délire
Des amants retrouvés,

A Tanger

Tu m’as dit que la vie
Déjà nous appelait
A Tanger, j’ai compris
Que c’est toi que j’aimais …

Je t'aime Tanger....

(Chanson, Texte de Malek.)

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